Ligne SNCB entre Namur et Ciney: le Ministre Bellot doit agir pour navetteurs qui vivent un enfer quotidien !

Publié le 18 novembre 2016
Rédigé par 
Antoire Mariage

Depuis plusieurs années, les usagers de la ligne Luxembourg-Namur-Bruxelles ont à subir les conséquences pénibles d’interminables travaux. Même l’allongement du temps de parcours, décidé dans le cadre du Plan de transport 2014-2017 (20 minutes en plus entre Luxembourg Bruxelles depuis 2000), n’a pas suffi, loin s’en faut, à améliorer la ponctualité et la régularité sur la ligne. Aujourd’hui, le ras-le-bol des navetteurs est évident !

La situation est particulièrement critique entre Ciney et Namur et elle s’est encore dégradée pour les navetteurs assessois suite à la mise en place au début du mois du mois de novembre d’un service à voie unique entre la capitale du Condroz et Sart-Bernard. Sur ce tronçon, les trains omnibus sont remplacés durant la semaine par des bus. Or, des navetteurs manquent régulièrement la correspondance entre le train et le bus en raison du retard enregistré par le premier. Très récemment, un vingtaine de navetteurs qui empruntaient l’omnibus au départ de Namur ont bien dû constater, une fois arrivés à Sart-Bernard, que le bus n’avait pas attendu leur arrivée. Ils ont donc dû patienter de longues minutes, avec le risque que cela implique en terme de sécurité.

La commune d’Assesse met tout en œuvre, par différents contacts et différentes initiatives, pour limiter le désagrément des navetteurs, mais ce n’est manifestement pas suffisant pour empêcher de faire de leur vie de voyageurs un enfer quotidien.

Pour Nadia Marcolini, Échevine de la Mobilité et Georges Gilkinet, Député fédéral et Président du Conseil communal d’Assesse, « Le Ministre Bellot, lui-même issu du Sud de la province de Namur, ne peut laisser cette situation désastreuse perdurer. Le ras-le-bol des navetteurs est à son comble ! Il doit obtenir de ses collègues ministres les moyens nécessaires à la finalisation rapide des travaux entre Ciney et Namur. Et en attendant, il doit exiger de la SNCB qu’elle respecte enfin ses navetteurs en améliorant la ponctualité, l’information et la coordination avec le TEC. De même, il serait utile qu’il envisage des compensations à l’intention des navetteurs impactés au quotidien par cette situation. La confiance dans les transports en commun est à ce prix ! ».

Georges Gilkinet interrogera dès que possible le Ministre Bellot à ce sujet en Commission de l’Infrastructure de la Chambre pour l’encourager à agir en ce sens.